Sur une colline à la limite de Paris, Les Lilas, ville chaleureuse à la fibre provinciale, avec ses ruelles bordées d’arbres et de fontaines. Son Fort, couronné par la tour TDF, domine toute la plaine de France.
Tirant son nom de l'arabo-persan "lilâk", Les Lilas évoquent le bois de lilas, berceau de la commune, qui tapissait entièrement la région jusque dans les années 1840. D'une superficie de 126 hectares, la commune a la même altitude que la butte Montmartre, 128 mètres.
Au XIIIe siècle, le territoire est couvert essentiellement de bois et de champs. Le c½ur de l'actuelle commune était occupé par un massif forestier dénommé en 1780 "bois des Bouleaux". Les Parisiens de l'est de la capitale se tournent vers ce bois pour y trouver les plaisirs champêtres. Cabarets et guinguettes se multiplient dès 1820 et les premières maisons se construisent dans le bois. Trente ans plus tard, le bois est en partie défriché et 300 maisons y sont bâties. En 1867, Les Lilas sont enfin consacrés soixante et onzième commune du département de la Seine.
À la charnière des XIXe et XXe siècles, les industries s'installent et prolifèrent. Après la seconde guerre mondiale, la ville prend son essor. Aujourd'hui, elle accueille des industries traditionnelles ainsi que de nombreuses activités du secteur tertiaire.
Les Lilas ont toujours su préserver l'héritage du passé encore bien présent au détour des rues. En 1884, on inaugure l'actuel Hôtel de ville qui doit à l’architecte P. Héneux sa façade d'inspiration Renaissance percée de trois portes monumentales. Le lilas vient fleurir les chapiteaux des colonnes de marbre qui supportent le balcon et les fenêtres aux vitraux colorés. Un campanile octogonal couronne l'édifice. À l'intérieur, aux murs de l'escalier d'honneur, deux toiles d'Édouard Vimont (1846-1930) s'imposent. En 1889, Gleisz signe un buste de la République. La salle du conseil municipal abrite, Le Suffrage universel, d'Alfred Bramtôt, premier grand prix de Rome, que la commission des Beaux-Arts n'avait accepté qu'avec réserves : la tête de la République avait été jugée "vulgaire".
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Jouissant d'une position dominante sur la plaine de France vers Saint-Denis et Le Bourget, le Fort dit de Romainville, est édifié près de vingt ans avant la création de la commune des Lilas. Occupé par les Prussiens en 1870, il l'est aussi par les Allemands de 1940 à 1944, qui y internent plusieurs milliers de prisonniers et d'otages avant de les déporter vers les camps de concentration. Les Allemands désertent le Fort le 20 août 1944, laissant derrière eux les cadavres de onze personnes déchiquetées à la grenade.
Une tour hertzienne, ½uvre de l'architecte Vasconi dresse un immense champignon de 108 mètres de haut achevé en 1987. Elle accueille trois étages de locaux équipes d'émetteurs radio et télévision pour traiter les émissions et retransmissions en provenance et à destination des satellites militaires et civils, et pour les coder.
Au milieu du XIXe siècle. Arthur Henri Lambin, comte d'Anglemont, rentier, homme de lettres et maire des Lilas, construit un manoir à l'emplacement actuel de la Place De Gaulle. À sa mort, ses héritiers vendent l'hôtel d'Anglemont à Marie Delorme, épouse Gay. Sous le nom d’institution Gay, l'hôtel reçoit alors un pensionnat. En 1893, la municipalité achète la maison divisée désormais en une quarantaine d'ateliers regroupés dans le Centre culturel Jean-Cocteau. L'ensemble, inauguré en 1988, est connu sous le nom d'Espace d'Anglemont.
La salle des fêtes, nommée Théâtre du Garde-Chasse présente un plafond du peintre Victor Tardieu. On trouve des lieux culturels originaux aux Lilas comme Lilas en scène, lieu de résidence de troupes d'arts de la scène.
Un festival des cultures du monde, Cultures D(h)ivers, est organisé aux Lilas tous les deux ans autour d'un pays.
Le cimetière des Lilas est situé au 47 rue de l'Egalité. Créé en 1868, il fut agrandi en 1899. Outre le monument aux morts s'y trouve également le monument commémorant le génocide arménien (sculpteur David Erevantzi).
Découvrez l'architecture contemporaine de la nouvelle église des Lilas construite en 2011 - avec ses lignes épurées, son côté minimaliste.
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