Espace de production, de création et de diffusion artistique traversé par les enjeux sociétaux de son territoire, le 6b propose un cycle d'exposition autour de plusieurs thématiques. En 2023, la programmation s'est construite sous le prisme de la pluridisciplinarité, de l'humour, de la dérision et de la poésie. Les artistes programmé·es ont pour volonté de passer d'un monde à l'autre, dans différents univers : du jardin aux ateliers, en passant par la maison hantée, les terrains de jeu ou les tribunes de supporters.
Installations, performances, créations in situ, expériences culinaires et artistiques vous attendent
dans la salle d'exposition du 6b !
Les expositions au 6b sont installées dans la salle d'exposition du 1er étage.
Du 9 février au 02 mars
Analog Sport forme gratuitement, chaque année, une dizaine de jeunes femmes et hommes de 16 à 25 ans à l'univers de la photographie sportive. La promotion 2022 d'aprenti·es photographes d'Analog Sport s'empare de la question des sports élitistes, aussi vulgairement appelés "sports de riches". Ces activités sportives, soit par leurs coûts ou leurs codes, ne sont bien souvent accessibles qu'aux classes supérieures, créant ainsi une différenciation entre les individus. Cette série photo a été réalisée exclusivement pour la collaboration avec le 6b.
du 09 au 23 mars
L'artiste Javiera Hiault-Echeverria et résidente au 6b présente le résultat d'ateliers de résidence territoriale croisée entre Le 6b et La Station Gare des Mines. Pour chaque atelier et rencontre, les participant·es ont été invité·es à s'exprimer de manière non conventionnelle à travers des dessins, des gestes et des sons. La table, surface commune de partage, a permis la création d'un langage commun. L'exposition témoin est une augmentation des dispositifs expérimentés et des matières collectées avec les participant·es habitant des lieux de vulnérabilité et d'attention (GEM, La Trame, L'Air de Repos-Coucoucrew...), tout au long de la résidence. Dessins et sons donnent alors forme à des installations vidéo et sonores, ainsi qu'à des pièces textiles.
du 13 avril au 4 mai
Le nom de cette exposition est emprunté à l'auteur Alain Damasio. Cette exposition collective porte sur le rapport au vivant, sur les changements d'état physiques qui s'opèrent dans notre environnement. Les artistes travaillent autour des notions comme l'assèchement, la sédimentation, l'épuisement des ressources naturelles. L'exposition questionne le besoin de changement des paradigmes actuels, d'un point de vue environnemental. Ces représentations mettent de fait à nu le besoin de préserver la nature.
du 12 mai au 2 juin
Cette exposition est pensée en continuité des différentes expositions présentées depuis plus d'un an par les artistes membres du collectif. La notion de jardin, espace public et privé, à la fois intérieur et extérieur, urbain et rural, mental et physique, est le point de départ de ces recherches. Les artistes proposent donc de faire émerger un espace aux multiples possibilités, à la convergence de notions binaires.
du 14 septembre au 05 octobre
En écho aux travaux accélérés de l'A86 en préparation des Jeux Olympiques 2024 à Saint-Denis, l'exposition fait champ libre à la propagande de la vitesse et rend un hommage amusé à la compétition. Elle rassemble dans le stade, quatre jeunes artistes issu·es d'horizons différents, mais uni·es pour un même but: gagner. Cette exposition, co-produite par Le labo des arts à Caen et The Left Place à Reims, est alors un hymne à la décélération et porte un regard critique sur les pendants productivistes de la création contemporaine.
du 12 octobre au 2 novembre
Cette exposition se penche sur la pratique des supporters via l'angle de la passion collective. Les nombreux supports identitaires (maillots, écharpes, tatouages, fanions...) matérialisent l'unité d'un collectif. L'exposition donne à voir le lien social qui relie les supporters entre eux. Elle s'intéresse aussi aux implications sociologiques de la position de supporter, comme vecteur d'espace social. L'enjeu serait de s'emparer de ces dispositifs de sociabilité (tribunes, comptoir de bar, gradins...) pour les penser comme des outils de médiation et d'accueil du public.
du 9 novembre au 30 novembre
L'exposition mélange textes, dessins et installations figuratives où cohabitent énergies extraterrestres, terrestres, lunaires et spéculatives. Elle se construit entre papier-peint et support 2D qui s'agencent l'un sur l'autre, en enfilade. Pôle-Fromage, un duo de choc, s'approprie les murs de manière psychédélique : bombes, couleurs, caramel seront de mise, ouvrant un portail gustatif et temporel. La Mystery Machine entre alors dans l'exposition tel le traîneau du père Noël version horror show, déversant les pièces en volumes. On y trouve aussi le rébus d'une performance de Julien Carpentier, les personnages raccommodés d'Arslane Smirnov et David Post-Kholer, ainsi que Giuliana Rosso qui tentera de figer l'angle par un dessin in situ.
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