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Les chantiers du cardinal


Eglise Saint-Louis du Progrès - Drancy © Guillaume GiraudonAprès le premier conflit mondial de 1914-1918, la banlieue se transforme et les communes, encore rurales, s’urbanisent, plus ou moins vite selon le rythme de leur industrialisation, mais d’une manière certaine. D’importants mouvements migratoires entraînent des bouleversements démographiques. En 1931, pour la première fois en France, la population urbaine dépasse la population rurale. De 1906 à 1946, la population de l’actuelle Seine-Saint-Denis a doublé avec respectivement 349 545 et 730 361 habitants.

Avec les ouvriers, leur syndicalisme et leur anticléricalisme, Satan investit la première couronne parisienne que l’on qualifie de « banlieue rouge ». L'Église s’en émeut et envoie des missionnaires au sein du monde ouvrier communiste pour christianiser les ouvriers de la banlieue rouge, comme elle le fait en Afrique ou en Asie.

Afin de christianiser la banlieue rouge, le cardinal Verdier entreprend la construction d’une centaine d’édifices religieux dans la première couronne parisienne. Il prépare un plan financier et lance un emprunt. Le succès est total et 102 églises sont construites en banlieue grâce aux « chantiers du cardinal ». Pour des raisons de rapidité de construction et d’économie, elles sont toutes construites en brique et en béton armé. C’est le cas pour l’église Saint-Yves-des-Quatre-Routes à La Courneuve, l’église du Sacré-C½ur et l’église Saint-Charles au Blanc-Mesnil, Notre-Dame de l’Assomption à Neuilly-Plaisance et les trois églises de Drancy :


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