Sélection de demeures, d'hôtels et de maisons bâtis au XVIIIe siècle et situés dans l'actuelle Ile-de-France. C'est à cette période que les parisiens commencent à faire construire des maisons et folies hors les murs, qui ont parfois l'aspect d'un château, et sont situées à la campagne.
En 1782, Rose Bertin est à l'apogée de sa gloire. La célèbre Modiste de Marie-Antoinette acquiert une propriété à Epinay-sur-Seine à cette époque. Elle s'installe dans cette maison à Epinay à la fin du siècle et elle y terminera ses jours en 1813. De l’ancienne maison de Rose Bertin, située avenue de la République, subsiste un pavillon du XVIIIe siècle quelque peu dénaturé.
Devenu l’Hôtel de Ville, puis utilisé à des fins artistiques et culturelles, l’ancien château du fief des Bretonvilliers a dissimulé les amours du duc Louis-Philippe d’Orléans et de sa maîtresse Etiennette Le Marquis, une danseuse de l’Opéra devenue Madame de Villemomble.
Plusieurs détenteurs se sont succédé dans la maison du marquis de Terrail. Parmi ceux-ci, Don François d’Assise, consort d’Espagne, à qui le lieu doit d’avoir été appelé un temps le château des rois d’Espagne. Don François d’Assise apporta quelques transformations au bâtiment, notamment sur la façade. L’Hôtel de Ville est inscrit à l’inventaire des Monuments historiques en 1933.
Cette maison est l’une des plus anciennes de Bagnolet. Selon la légende, elle aurait eu pour premier propriétaire le célèbre Cardinal Du Perron (1556-1618). Cependant, la vérité historique oblige à dévoiler que le propriétaire de cette demeure n’était pas le cardinal Jacques Du Perron mais son frère.
Le célèbre graveur Claude Chastillon, qui réalisa pour Henri IV de nombreuses vues topographiques, a représenté dans son ouvrage La Topographie française, édité vers 1641, un dessin du premier château de Vaujours. De cet édifice seigneurial, il ne reste aujourd’hui qu’une vaste grange dîmière, le plus ancien bâtiment de Vaujours.
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